INTERVIEW D’EMMA 21 NOVEMBRE 2023 2ème partie
Par Angela Calvini
Q : De là la volonté de composer avec votre équpe une série de chansons très variées musicalement, dans laquelle vous vous racontez, mais aussi l’évolution féminine.
R : Tout le monde ne change pas rapidement de la même manière comme la musique change dans le monde. Au lieu de me laisser dépasser par le changement, je me suis arrêtée, j’ai pris le temps et compris ce qui me plaisait. Donc j’ai fait un travail sur moi et j’ai compris que ma voix pouvait être très différente. Avec Lazza et Tony Effe, je me suis rapprochée du genre musical « Urban », mais en réalité je reste moi-même. Je me suis approchée d’un monde qui, sous certains points de vue, s’il est bien géré peut donner plus, car le rap est un langage en continuelle évolution.
Q : Da qui il motore per comporre insieme al suo staff una serie di brani molto vari musicalmente, in cui racconta se stessa, ma anche il contemporaneo femminile.
R : Non tutti cambiamo velocemente alla stregua di quanto cambia velocemente la musica nel mondo. Invece di farmi macinare dal cambiamento mi sono fermata, mi sono presa il mio tempo e ho capito che cosa mi piaceva. Quindi ho lavorato tanto su me stessa e ho capito che la mia voce poteva essere molto altro. Con Lazza e Tony mi sono avvicinato all’urban, ma in realtà resto sempre io. Mi sono approcciata a un mondo che, sotto certi punti di vista, se gestito bene può dare molto, perché la trap è un linguaggio in continua evoluzione.
Q : Emma, dans d’autres chansons, vous mettez au centre la question féminine. Dans « Capelli corti », vous racontez la difficulté d’être une femme depuis toujours anticonformiste.
R : C’est une revendication féminine à 360 degrés, je ne parle pas seulement de moi mais de toutes les femmes qui ont le courage de se regarder dans le miroir et ont le courage de se demander : Qu’est ce que je veux vraiment dans la vie ? Ceux que les autres attendent de moi ? Non. Je veux être heureuse et vivre mon bonheur comme je l’entends, même en jouissant des absurdités. Tandis que dans la chanson « Sentimentale », on parle aussi des relations toxiques, mais on peut en sortir. L’important est de prendre conscience que tu ne peux pas dépendre d’un homme. La violence faite aux femmes est un problème dont l’état et les forces de l’ordre doivent davantage protéger les femmes qui portent plainte.
Q : Emma in altri brani mette al centro la questione femminile. In “Capelli corti” racconta le sue difficoltà di ragazza da sempre anticonformista.
R : E’ un manifesto femminile a 360°, parlo non solo di me, ma di tutte le donne che hanno il coraggio di guardarsi allo specchio e hanno il coraggio di chiedersi: che cosa voglio veramente dalla vita? Quello che si aspettano gli altri? No. Io voglio essere felice e vivermi la vita come meglio credo anche godendomi delle sciocchezze. Mentre in Sentimentale si parla anche di relazioni tossiche, ma si può uscirne. L’importante è prendere coscienza che non puoi dipendere da un uomo. Quello della violenza è un problema in cui lo Stato e le Forze dell’ordine devono proteggere di più le donne che denunciano.
Q : Vous avez dû combattre depuis votre jeunesse un cancer des ovaires, dont vous avez parlé ouvertement seulement l’année passée dans le documentaire autobiographique « Sbagliata ascendente leone » pour la chaîne Amazon Prime Video. Vous l’avez fait pour aider les autres jeunes filles ?
R : Je ne pouvais le faire que de cette façon, pour inciter les femems à faire plus de contrôles pour les cancers des ovaires mais aussi de l’utérus. Mais je n’ai jamais utilisé la maladie pour attiser la pitié. Moi, de la maladie, je suis arrivée à parler au bout de quelques années dans un documentaire, je n’ai jamais dit ouvertement avant d’avoir un cancer. Je parle dans le documentaire d’un thème qui est encore peu évoqué, celui de la fertilité des femmes en Italie. Je n’en parle pas parce-que j’y suis passée et j’y passe encore tous les jours. Je ne suis pas la seule femme à ne plus avoir d’ovaires à un âge aussi jeune. L’incitation est de se faire surveiller médicalement toujours par des contrôles.
Q : Lei ha dovuto combattere sin da ragazza con un tumore ovarico, di cui ha parlato apertamente solo l’anno scorso nel documentario autobiografico “Sbagliata ascendente leone” per Prime Video. Lo ha fatto per aiutare le altre ragazze?
R : Potevo farlo solo in quel modo lì, per spronare le donne a fare più controlli per il tumore ovarico e anche all’utero. Ma non ho mai usato la malattia per smuovere pietismi. Io della mia malattia sono arrivata a parlare a distanza di anni in un documentario, non ho mai detto apertamente prima di avere un tumore. Parlo nel documentario di un tema che è ancora molto poco affrontato, quello della fertilità femminile in Italia. Ne parlo perché ci sono passata e ci passo tutti i giorni, non sono l’unica donna a non avere le ovaie in età così giovane. L’invito è di farsi tenere sotto controllo sempre.
Q : Emma, vous êtes une chanteuse dont le public a des âges très divers, comment vous l’expliquez vous ?
R : J’ai un public très transversal e cela me rend infiniment fière. Vis-à-vis des jeunes filles, j’ai un œil un peu plus attentif car elles connaissent beaucoup de problèmes, parce-que je suis une fille du peuple et je m’arrête pour discuter avec les gens même dans la rue. J’entends tant de choses, ensuite les mères me remercient, peut être parce qu’en m’écoutant, leur fille est sortie de la boulimie ou de l’anorexie. Parfois, je sens une responsabilité et un poids, car c’est ma façon d’être, si je peux aider quelqu’un à résoudre ses problèmes, je le fais.
Q : Emma è una di quelle cantati che hanno un pubblico di età molto diverse: come se lo spiega?
R : Ho un pubblico molto trasversale e questo mi rende infinitamente orgogliosa. Nei confronti delle ragazzine ho un occhio un po’ più attento perché sono tante e anche molto problematiche, perché sono una del popolo e mi fermo a parlare con la gente anche per strada. Ascolto tante storie, poi le mamme mi ringraziano, magari perché ascoltandomi la figlia è uscita dalla bulimia o dall’anoressia. A volte sento una responsabilità e un peso, però questo è il mio modo di essere: se posso aiutare qualcuno a venire fuori da dei problemi, lo faccio.
Q : Une dernière question : avez-vous encore des projets après la dernière saison de la série « A casa tutti bene » » de Gabriele Muccino pour la chaine Sky ?
R : Je considère que je suis libre de mes choix et pour l’heure je me concentre sur la musique. Bien sûr, si le metteur en scène Pupi Avati m’appelle, j’arrête la tournée et j’y vais, si c’est le metteur en scène Paolo Sorrentino, j’arrête le métier de chanteuse.
Q : Un’ultima domanda: ha ancora progetti come attrice dopo l’ottimo esordio nella serie “A casa tutti bene” diretta da Gabriele Muccino per Sky?
R : Io mi ritengo una battitrice libera nel mio lavoro e ora sono solo concentrata sulla musica. Certo, se mi chiama Pupi Avati fermo il tour e vado, se mi chiama Sorrentino smetto di fare la cantante.
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